Intervenants & conférenciers
Bruno HAMON
Bruno HAMON est le fondateur et le directeur général de MIRCA, cabinet indépendant dans la gestion des risques.
ENTREPRENEUR
Bruno HAMON travaille dans les NTIC depuis plus de 30 ans. Après des débuts au sein du groupe SAGEM, nommé responsable régional d’ARCHE, le plus grand intégrateur réseau français, puis directeur commercial et du développement de ZD Event, leader mondial de l’événementiel IT, il est nommé directeur commercial de RueduCommerce.com lors du lancement du site.
En 2002, il créé “EXIDIS” qui rejoint en 2005 le Groupe LEXSI pour y développer le pôle conseil. Fin 2010, Bruno HAMON créé “MIRCA”, un cabinet d’audit, conseil et formation en gestion des risques IT – cyber risques, continuité d’activité, sécurité du patrimoine informationnel et gestion de crise.
AUDITEUR
Bruno HAMON est diplômé de la 25ème session de l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ). En qualité de vice-président de son groupe de diagnostic stratégique, Bruno HAMON a œuvré jusqu’en juin 2014 sur les enjeux nationaux et internationaux des fichiers (polices) tout comme ceux associés aux libertés. En 2015, l’INHESJ a nommé Bruno HAMON tuteur d’un groupe de diagnostic stratégique de la 26ème session qui a travaillé sur les enjeux et difficultés de la cybercriminalité.
ENSEIGNANT / FORMATEUR
Depuis plus de 10 ans, Bruno HAMON dispense des cours auprès des écoles et/ou instituts suivants :
Depuis plus de 10 ans, BHA dispense des cours auprès des écoles et/ou instituts suivants :
AFNOR (Association Française de Normalisation)
CHECy (Centre des Hautes Etudes du Cyberespace)
ENM (Ecole Nationale de la magistrature)
ESIEE Paris (Ecole supérieure d’ingénieurs en électronique et électrotechnique)
ISEP (Institut supérieur d’électronique de Paris)
ILDV (Institut Léonard de Vinci)
Mines-Télécom (Institut Mines-Télécom)
ANIMATEUR CORRESPONDANT NORMALISATION
Janvier 2018, BHA en qualité de président à l’AFNOR du groupe de travail œuvrant sur les nouvelles menaces persistantes (APT) a annoncé via l’AFNOR la parution du 1er guide normatif de bonnes pratiques sur la prévention, la détection et le traitement des nouvelles cybermenaces. ; il porte la référence BP Z90-002. Fin 2013, l’AFNOR avait demandé à BHA de présider le groupe de travail œuvrant sur la fuite d’information dans l’objectif de créer le 1er Guide de bonnes pratiques en matière de prévention et gestion de la fuite d’information. Ce guide normatif a vu le jour courant janvier 2015 ; il porte la référence BP Z90-001. Sur la période de 2005 à 2011, BHA a présidé au sein de l’AFNOR les groupes de travail qui ont œuvré sur les Plans de Continuité d’Activité « Guide des bonnes pratiques pour la mise en place de PCA (Réf. BP Z74-700)», « Plateforme d’échange : Retour d’Expérience sur les PCA ». BHA a également travaillé, en tant que chargé de liaison, avec le SGDSN (Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale) sur les enjeux de Continuité d’Activité et l’AFNOR
ANIMATEUR / CONFERENCIER
Bruno HAMON anime / participe à de nombreuses conférences en matière de gestion des risques (Afnor, Assises de la Sécurité, CHECY, Clusif, Etablissement Public Loire, FIC, Isaca, Medef, ..).
Cécile Wendling
Dans son laboratoire, Cécile Wendling construit l’assurance de demain. Directrice de la prospective du groupe Axa, cette diplômée de Sciences Po Paris et de l’ESCP travaille sur toutes les évolutions technologiques majeures qui vont bouleverser le secteur : fintech, économie du partage, intelligence artificielle, véhicule autonome, blockchain…
ANTICIPER LES RISQUES
Convaincue que la recherche et le digital peuvent façonner un monde meilleur, cette ancienne consultante est à l’origine du “Data Innovation Lab” du groupe, qui conduit des travaux sur l’auto, l’habitation et la santé connectées. Une de ses traductions concrètes : l’application Axa Drive, qui permet aux automobilistes d’améliorer leur comportement au volant et d’optimiser leurs trajets.
Sensible à la nécessité d’anticiper les risques – elle a rédigé une thèse sur les attentats du 11/09/2001 – Cécile Wendling « essaie toujours de mettre en avant le long terme et la soutenabilité des modèles », souligne sa marraine, Raïa Faby, présidente de Pluri’Elles Assurance. Cécile s’attache aussi à faire rayonner la prospective et la recherche, en tant que professeur à Sciences Po Paris et à Polytechnique
Cecile Wendling responsable de la prospective – AXA from Club Open Prospective on Vimeo.
Nathalie CHICHE
Fondatrice et Présidente de Data Expert, et Présidente de la Commission “Médiation” de la 1ère association des Data Protection Officer (ADPO) regroupant la majorité des groupes du CAC40 et crée par l’avocat Alain Bensoussan.
Inscrite au Tableau de l’Ordre des avocats de Paris depuis 1996.
Inscrite au Tableau de l’Ordre des avocats de la Cour d’appel de Paris, elle fait le choix en 1996 de demander mon omission pour poursuivre mes activités d’investisseur en immobilier.
Nommée personnalité associée en 2012 au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et Rapporteure d’une étude sur la Gouvernance d’Internet, elle écrit pour de nombreuses tribunes dans le journal Le Monde, celui des Echos ou le Huffington Post pour prendre conscience des enjeux sur un sujet majeur: qui contrôle Internet ?Grâce à son étude, elle prend conscience que la Data est devenue en quelques années l’or noir de l’internet et crée un cabinet d’experts (reconnus dans leur domaine) pour accompagner les clients aux mutations du droit des données.
Data Expert, c’est un Écosystème d’experts (avocats et consultants) de la donnée & une Stratégie 360° autour de trois pôles :
- Juridique
- Sécurité
- Management et Organisation
Bernard GEORGES
Benoit de Corn
Jean Paul Pinte
Spécialiste de la veille et de l’intelligence économique il enseigne dans plusieurs masters en France et à l’étranger. Il est enseignant-chercheur au Laboratoire d’Innovation Pédagogique de l’Université Catholique de Lille où il travaille sur l’identité numérique, les réseaux sociaux d’apprentissage et les tendances du Web en éducation ce qui lui vaut parfois sur la toile le titre de « tendanceur » ou d’ »éveilleur de consciences » dans ses domaines de recherche.
Il a écrit de nombreux articles dans des revues spécialisées et est le co-auteur entre autres d’un ouvrage intitulé « Cybercriminalité des acteurs économiques : risques, réponses stratégiques et juridiques aux Editions Hermés-Lavoisier en 2013. Il a aussi dirigé un ouvrage chez Lavoisier sur l’identité numérique. (http://lcn.revuesonline.com/resnum.jsp?editionId=1510)
Il donne de nombreuses conférences dans des colloques sur la cybercriminalité et le risque informationnel en France et à l’étranger.
Il est expert scientifique au Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques (CSFRS), membre expert de l’Association Internationale de Lutte Contre la Cybercriminalité (AILCC) et de l’Académie de l’Intelligence Economique.
Titulaire d’un certificat en management des risques criminels et terroristes des entreprises délivré par l’EDHEC et l’INHESJ, ses compétences et son statut de Lieutenant-colonel de gendarmerie (RC) l’amènent à intervenir à l’Ecole de Guerre à Paris, à l’Ecole Nationale de Magistrature ainsi qu’à l’Institut National des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ).
Enfin il est aussi l’auteur du blog sur la cybercriminalité, la sécurité et l’ordre public sur Internet : cybercriminalite.wordpress.com
Jean-Noël de Galzain
Président d’Hexatrust,et PDG de Wallix,
Fort de 29 sociétés membres, éditeurs et experts de solutions innovantes de cybersécurité, HEXATRUST représente en 2016 plus de 1000 experts pour un chiffre d’affaire global de 150M€, dont 30% réalisé à l’international. Dans l’idée d’incarner cette nouvelle génération d’entreprises innovantes de la cybersécurité, HEXATRUST se positionne comme un acteur européen de premier plan au service de la construction d’une filière industrielle de la confiance.
Pierre BELLANGER
“Notre pays n’est plus souverain sur les réseaux numériques qui deviennent le cœur de notre économie, de notre société et de la vie de chacun. L’État n’est plus capable d’y garantir la République. Nous sommes en situation de vulnérabilité absolue. Pas de démocratie, d’économie ou de défense si les réseaux répondent de logiques rivales et peuvent se retourner contre nous.
Alors que le réseau est notre meilleure chance de progrès et d’émancipation, nous le laissons devenir le moyen de nous appauvrir et de nous asservir.
Mais cet abandon n’est pas irréversible. D’ores et déjà, une prise de conscience est en cours, des volontés se manifestent et les solutions sont là.
Le moment est venu de reprendre notre souveraineté numérique.” Pierre BELLANGER Source
News : Fondateur de Skyrock et de ses fameux blogs qui avaient atteint des records d’audience dans les années 2000, Pierre Bellanger se lance dans une nouvelle aventure avec Skred, une messagerie mobile et hyper sécurisée, dont l’ambition est d’offrir à la France une nouvelle “plate-forme” capable de rivaliser avec ses homologues américaines ou chinoises. source
Bancal Damien
- Fondateur de zataz.com (19 ans en juin 2016), zatazweb.tv & datasecuritybreach.fr.
- Officie/a officié pour : Europe 2, 01net, La Voix du Nord, Tilt, Entrevue, l’Echo des Savanes, Le Canard Enchaîné, France 3, Le Monde, …
- Auteurs et coauteurs de 6 livres dont “Pirates & hackers sur Internet” (Ed. Desmart) ou encore “Hacker, le 5ème pouvoir” Maxima.
- Intervenant depuis 2013 pour la Licence professionnelle Collaborateur pour la Défense et l’Anti-Intrusion des Systèmes Informatiques (CDAISI) de l’Université de Valenciennes : Media Training, Social Engineering.
- Membre agréé Réserve Citoyenne Cyberdéfense.
- Chef d’Escadron réserviste cyberdéfense Gendarmerie Nationale (Hauts-de-France).
- Conférences et ateliers dédiés à la sécurité 2.0.
Louis Pouzin
Louis Pouzin est un ingénieur français en informatique, il a inventé le datagramme et a contribué au développement des réseaux à commutation de paquets, précurseurs d’Internet. Ses travaux ont été utilisés par Vint Cerf pour la mise au point de l’internet et du protocole TCP/IP.
En 2001, Louis Pouzin s’est vu décerner le prix IEEE Internet pour sa contribution aux protocoles qui ont permis le développement de réseaux tel qu’Internet.
Louis Pouzin a été décoré Chevalier de la Légion d’honneur le 19 mars 2003 par Claudie Haigneré, ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies.
Louis Pouzin a été honoré par l’ISOC comme l’un des pionniers de l’internet lors de la première remise de prix du temple de la renommée d’Internet à la conférence Global INET qui s’est tenue à Genève en Suisse, le 23 avril 2012.
Le 18 mars 2013, Louis Pouzin reçoit le premier Queen Elizabeth Prize for Engineering conjointement avec Robert Kahn, Vinton Cerf, Tim Berners-Lee et Mark Andreessen. Le prix leur est attribué pour leurs contributions majeures à la création et au développement d’internet et du World Wide Web.
Le 8 novembre 2016, Louis Pouzin a reçu en Arménie le Global IT Award , un prix attribué par un comité qui a déjà honoré Mario Mazzola, Steve Wozniak ou Eugène Kaspersky.
Christian Langevin
Au début des années 2000, au sein du Groupe Cycnos-Qwam System, il développe les activités de moteur de recherche puis démarre en 2005 la conception de la solution logicielle QWAM E-Content Server qui conduira en 2007 à la création de QWAM Content Intelligence, dont il devient Directeur Général. Christian Langevin intervient régulièrement dans des conférences et séminaires spécialisés ; il est également responsable des enseignements « Sources d’information et logiciels pour l’intelligence économique » à l’Ecole Européenne d’Intelligence Economique (EEIE).
Source : www.qwamci.com
Alain Ducass
- Ingénieur général des mines
- Lauréat des trophées de l’économie numérique (2005)
- Chevalier de l’ordre du mérite (2014)
40 années de services dans la fonction publique française l’ont amené à travailler dans les services du Premier ministre et dans plusieurs ministères, collectivités locales et agences publiques. Il y a exercé des hautes responsabilités dans les domaines de la recherche et de l’innovation, du développement économique durable et de l’économie numérique.
Son dernier poste dans l’administration était celui de directeur de l’économie numérique à Adetef, où il a dirigé une dizaine de projets internationaux d’assistance technique.
Actuellement chef d’entreprise de EnergeTIC et expert international, il est spécialiste de la transformation numérique de l’Afrique et dispose de 10 années d’expérience sur chacun des trois volets de cette transformation, à savoir la connectivité, l’innovation et la gouvernance numérique.
Source : www.lajauneetlarouge.com
Les Assises de la Transformation Digitale en Afrique 2017 ont réunies du 25 au 27 octobre à Bercy les principaux acteurs de l’écosystème numérique africain afin d’établir un cahier des charges en vue du sommet UA – UE d’Abidjan
Ici le panel sur l’identité numérique et la eCitoyenneté avec:
-Hind BENMILOUD, Avocate
-Alain DUCASS, Expert International
-André GRISSONANCHE, PDG de Exence
-Serge ADJOVI, Directeur de l’Agence Numérique du Bénin
-Amadou ALTINE, Directeur de Cabinet du Ministère de l’Economie et des Finances – Niger
-Laurent PREVEL, Président de E-Futura
Sous la modération de Marianne BRUNAT, Sofrecom
Hichem SNOUSSI
AQUILAE est une start-up créée en mars 2017, composée de 2 docteurs, 2 ingénieurs et 2 techniciens, spécialisée en intelligence artificielle. C’est le fruit d’un projet de recherche collaborative, entre l’Université de Technologie de Troyes et la société AUBELEC, sur les systèmes de vidéosurveillance intelligente.La société a participé à des concours et des projets d’envergure dans le secteur de la sécurité civile et militaire et détient des propriétés intellectuelles (brevets et codes) en matière de traitement vidéo en temps réel.
Repérer des déplacements instantanément, suivre le propriétaire d’un colis abandonné, compter entrées et sorties dans un lieu… La start-up auboise Aquilae révolutionne la vidéosurveillance.
Moderniser et connecter la vidéosurveillance, c’est l’idée de la start-up Aquilae, créée en avril dernier. Finie l’image du télésurveilleur entouré de dizaines d’écrans allumés en permanence qui doit détecter l’anomalie. Ici, c’est le logiciel lui-même qui déclenche l’alarme.
À l’écran, apparaît un bâtiment en 3D sous la forme d’« une modélisation dynamique inspirée un peu du monde des jeux vidéo », décrit Akram Ben Halima, directeur des opérations chez Aquilae. L’ensemble des mouvements sont ainsi visibles dans l’immédiat. Lire la suite >Journal L’Est éclair
“Hichem SNOUSSI est ingénieur de Supélec (Ecole Supérieure d’Electricité), depuis 2000. Il a préparé sa thèse au Laboratoire des signaux et Systèmes, sur l’approche bayésienne en séparation de sources. Il a obtenu son doctorat de l’Université de Paris-Sud, en 2003. Entre 2003 et 2004, il a effectué un postdoctorat à l’IRCCyN et deux séjours postdoctoraux au laboratoire BSI, RIKEN au Japon et au département de Neuropsychiatrie de l’hôpital de Hartford aux Etats Unis. Depuis 2005, il est Maître de Conférences à l’université de Technologie de Troyes. Ses activités de recherches comprennent l’approche bayésienne en statistiques, la géométrie de l’information, les statistiques robustes et les applications en astrophysique, en traitement des signaux biomédicaux et en réseaux de capteurs sans fil.”
Philippe Dewost
Philippe Dewost est nommé directeur de Leonard, la nouvelle structure transverse de VINCI dédiée à l’innovation et à la prospective. Il a pris ses fonctions le 1er septembre 2017 et est rattaché à Pierre Coppey, directeur général adjoint de VINCI. Philippe Dewost est ancien élève de l’École Normale Supérieure (Ulm), Ingénieur du Corps des Mines et titulaire d’un MBA du Collège des Ingénieurs.
Co-fondateur du fournisseur d’accès à Internet Wanadoo, il a notamment rebâti l’activité terminaux grand public d’Orange France Telecom sur le segment résidentiel. Il a également été Président directeur général (CEO) d’imSense ltd, startup britannique basée à Cambridge.
Cette entreprise, acquise par Apple en 2010, avait développé et breveté des technologies de traitement d’images uniques utilisées aujourd’hui quotidiennement plus de 500 millions de fois dans la plupart des produits Apple. Depuis 2011, Philippe Dewost pilotait le volet « économie numérique » du Programme d’Investissements d’Avenir au sein du Groupe Caisse des Dépôts (CDC). Fin 2015, Philippe Dewost avait également lancé LaBChain, l’initiative de place de la CDC sur la Blockchain. « Inspirateur » de la French Tech, initiative publique au service de l’écosystème des startups françaises, Philippe Dewost est également Président d’Honneur du Centre des Hautes Etudes du Cyberespace (CHECy).
source (vinci)
Fabrice Lorvo
Avocat/Lawyer IP/IT, Media, Sport – Associé/Partner FTPA
Associé du cabinet FTPA, il co-dirige le département IP/IT Media & Entertainment et intervient notamment en droit des médias, de la communication et des nouvelles technologies.
A ce titre, il intervient régulièrement en tant que chroniqueur pour l’émission “Le Secret des sources” sur France Culture, et vient de publier son premier ouvrage intitulé : “Numérique : de la révolution au naufrage ?”, aux éditions Fauves.
La révolution numérique s’attache aujourd’hui au futur, par le biais des Big Data (données personnelles) et des algorithmes prédictifs. L’exploitation des Big Data permettront bientôt de classer, en temps réel, la compatibilité de chaque individu avec des normes prétendument collectives. Que faire des individus qui ne correspondent pas aux normes ? Faut-il laisser à ces algorithmes le soin de proposer des solutions au regard de ce qu’ils considèrent être l’homme idéal, ou la norme socialement acceptable ? Pour Fabrice Lorvo, il est urgent de légiférer : tout ce qui a trait à la norme humaine, et notamment les normes du comportement humain idéal ou du comportement social moyen, doit faire l’objet d’une validation préalable par un comité national d’éthique. Un essai pour penser le défi démocratique de la révolution numérique.
Gérard Peliks
Directeur adjoint du MBA spécialisé « Management de la sécurité des données numériques» de l’ILV. Gérard Péliks travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine de la sécurité de l’Information. Président de l’atelier sécurité de l’Association Forum Atena, Ingénieur diplômé, il a travaillé pour Airbus Defence & Space Cybersecurity. Lieutenant-colonel de la Réserve Citoyenne de Cyberdéfense (DGGN) et membre du CA de l’Association des Réservistes du Chiffre et de la Sécurité de l’Information (ARCSI). Il organise les « Lundi de l’IE » mensuels du Cercle d’Intelligence Économique du MEDEF Île-de-France. Il coordonne l’écriture du livre collectif Mythes et légendes des TIC. Il est chargé de cours sur la Sécurité à l’Institut Mines-Télécom et au Groupe Léonard de Vinci. Il est Diplômé de l’Ecole Centrale de Nantes.
Voir le site web : ILV (Institut Léonard de Vinci)
source : www.journaldunet.com
Stanislas de Maupeou
Christian Daviot
Conseiller stratégie auprès du DG at Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)
Quel est l’état de la menace contre la France, aujourd’hui ?
Comme l’a montré l’attaque récente baptisée NotPetya, la France peut en être une victime collatérale. Mais plus largement, et comme tous les pays, des vagues d’attaques destinées à voler l’argent ou les informations de particuliers ou d’entreprises ont lieu tous les jours en France.
En 2015, on prédisait un doublement des cyberattaques chaque année. Cela s’avère-t-il ? Combien d’attaques avez-vous recensées en 2016, 2017 ?
Il faudrait d’abord se mettre d’accord sur ce qu’on intitule «attaque informatique»… Il n’existe pas aujourd’hui de statistiques fiables ou désintéressées relatives aux différents types d’attaques auxquels nous sommes confrontés. Pour sa part, l’Anssi traite une vingtaine d’attaques sophistiquées par an dont la motivation est l’espionnage et qui vise de grandes entreprises ou des administrations.
Quel coût représentent les cyberattaques pour l’économie, en France, en Europe, sur le plan mondial ?
Une étude déjà ancienne de l’organisation des Nations unies (ONU) indiquait que, mondialement, les attaques informatiques rapportaient plus aux criminels que le trafic de drogue. Au-delà de cette formulation destinée à frapper les esprits mais tout à fait plausible, l’estimation des coûts directs et indirects d’une attaque informatique est complexe. Dans certains cas, la pérennité même de l’entreprise visée est en jeu et alors il ne s’agit pas seulement d’argent mais également de pertes d’emplois, de moindres ressources pour l’état et donc d’un appauvrissement de la société. Lorsqu’il s’agit d’une administration, ce sont des informations sensibles qui peuvent être volées et utilisées contre les intérêts de la France. Plus grave encore, nous nous attendons à ce qu’une attaque informatique cause des pertes de vies humaines. Nous serions alors dans un autre ordre.
Extrait d’interview de Christian Daviot pour le journal Ladepeche.fr par Pierre Challier
Laura Champion Geoffroy
« La technologie blockchain est passée du statut de sujet confidentiel (voire sulfureux à cause de son usage dans le bitcoin), à celui de nouvel horizon pour l’Internet au même titre que TCP/IP ou HTTP. Demain, la blockchain pourrait structurer la certification de tous nos échanges sur la Toile, garante de la confiance de nos relations avec nos objets connectés ou les fournisseurs, publics ou privés, de services numériques. » Laura Champion.
Laura Champion, est aujourd’hui en co-création d’une startup autour d’une App et de données, elle s’implique aussi dans le sujet de la “vulgarisation sur les enjeux de la blockchain.” Ancienne auditrice et Chargée de mission, écosystèmes numériques innovants du CHECy, Laura Champion est notamment diplômée d’un Master of Arts, Social Anthropology, Harvard University.
Louis Naugès
- CEO Dhasel Innovation
- Co-Founder Revevol : 2007 – 2014
- Président fondateur de Microcost (2005 – 2007)
- Directeur Général de Finaki Espagne (1997 – 2005)
- Conférencier International : Français, Américain, Espagnol
Lionel Ploquin
Répertorier, classer, puis ouvrir les millions de données dont dispose la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Telle est la mission de Lionel Ploquin… Un vaste chantier, sachant que cette administration gère les impôts, mais aussi la fiscalité des collectivités, le cadastre ou le patrimoine foncier de l’Etat.
Alexis de Gemini
Alexis de Gemini bénéficie d’une solide expérience dans les industries des médias, de la musique et de la création de contenus.
Après ses débuts chez Filipacchi Media, il rejoint le groupe audiovisuel et multimédia français M6 pour participer au lancement de M6 Music, qu’il dirige jusqu’en 2000.
Alexis de Gemini crée, ensuite, la première émission de télé-réalité en France Loft Story puis lance plusieurs programmes de divertissement à succès dont Popstars, Nouvelle Star, Bachelor et Pékin Express. À partir de 2003, il prend la direction de W9 Productions puis celle de Lagardère Images.
En 2009, Alexis de Gemini fonde sa société de production A2G Studio, spécialiste dans la création de format de flux.
Promu producteur artistique d’Endemol France, il lance Beauty Academy, premier programme télévisé de Brand Content diffusé en prime time en Chine en partenariat avec Sephora et LVMH.
En 2015, Alexis de Gemini est nommé directeur général France de Deezer, chargé de consolider la position de leader de cette plateforme de streaming musical en France et de poursuivre la stratégie d’enrichissement de ses contenus
Flora Fischer
Ses travaux de recherche portent sur l’approche d’une éthique by design des technologies numériques dans les entreprises, ce qui l’amène à interroger, au travers du champs de recherche des machine ethics, “l’éthique du code” et la déontologie des designers d’interaction.
Eric Mathieu
CEO XILOPIX (groupe QWANT)
Le 10 novembre 2017, la société Xilopix a été intégrée au groupe Qwant, créateur du moteur de recherche européen respectueux de la vie privée de ses utilisateurs. Xilopix se consacre désormais au développement de nouveaux services Qwant qui favoriseront la confidentialité des données et la stabilité de l’écosystème numérique.
Serge Courrier
Formateur, il enseigne depuis 1996 les outils et stratégie de recherche et de veille via Internet. Intervenant régulier à l’École Européenne d’Intelligence Économique (EEIE), à l’association des professionnels de l’information (ADBS), à l’Institut national de l’audiovisuel (INA), à l’Ecole de bibliothécaires documentalistes (EBD), à l’Institut Mac Luhan (Ircom, Angers), chez Cadre 40 (Paris), il assure également la formation des rédactions de France Télévisions (Université France Télévisions, UFTV).
Auteur, il a publié un guide de 500 pages sur les outils, les usages et les méthodes de recherche via Internet (Internet pour les journalistes, Victoire Éditions), deux guides pratiques sur la syndication de contenu (Utiliser les fils RSS et Atom et Produire des fils RSS et Atom). Il a collaboré à Le Web 2.0 en bibliothèque. Quels services ? Quels usages ? (Le Cercle de la librairie).
Ex-Journaliste spécialisé, il a traité entre 1990 et 2014 de sujets liés à Internet et à l’Intelligence économique pour des magazines spécialisés et grand public (Micro Hebdo, Science & Vie, Science et Vie Micro, Télérama, Le Figaro, etc.). Il a précédemment occupé les postes de rédacteur en chef adjoint de Génie Industriel, Science et Vie Micro (SVM) et Micro Hebdo.
François Quentin
François Quentin, Président de Huawei Technologies France, présente le groupe Huawei, acteur majeur, et de rang mondial, de la construction des infrastructures du cyberespace, qui réalise plus de 60% de son chiffre d’affaire hors de Chine. L’organisation du groupe, sa stratégie industrielle, ses grands équilibres économiques, mais également ses fragilités potentielles, font l’objet d’une analyse détaillée. Enfin il présente sa vision d’une géopolitique numérique de la Chine, en fin connaisseur de l’Empire du Milieu.
Dominique Lacroix
De formation initiale en lettres classiques, Dominique Lacroix a travaillé dans le journalisme, le cinéma et l’édition avant de s’établir comme consultante en technologies d’information auprès de grands comptes (CEA, MNHN, France Télécom…). Elle a été coauteur et éditeur du premier logiciel d’autoévaluation des compétences Internet (Profileur Internet, 1998, vendu à France Télécom) et expert auprès de la Commission européenne. Analyste critique de la gouvernance Internet, elle contribue à la promotion d’une vision européenne du cyberespace.
Internet devient vital au même titre que l’eau et l’électricité. L’accès à Internet est devenu indispensable à l’exercice de certains droits fondamentaux. Aussi cet accès et ses modalités sont-ils des enjeux sociétaux majeurs. Ceci suppose une gestion impartiale et équitable des ressources critiques que sont les serveurs racines, les infrastructures centrales, le système de noms de domaines (DNS), le haut débit et les protocoles Internet (IP et IPv6), autant de questions sensibles de la ” Gouvernance d’Internet “. Cette expression désigne ” l’élaboration et l’application par les États, le secteur privé et la société civile, dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et programmes communs propres à modeler l’évolution et l’utilisation d’Internet “. L’importance économique et sociale du réseau des réseaux nous oblige à appréhender cette notion et ses enjeux. Ce livre, premier du genre en langue française, est écrit par deux spécialistes d’Internet qui analysent pourquoi Internet est actuellement livré à l’omnipotence de l’ICANN, organisme sous contrôle du gouvernement américain, et des grandes entreprises américaines (dont Google, Microsoft, Apple, Amazon, eBay, Facebook) avec une percée d’acteurs asiatiques. Ces dernières ont tendance à prendre l’avantage sur les instances légitimes de régulation en développant des applications au code hermétique ou qui emprisonnent les internautes. Les auteurs invitent les lecteurs à s’exprimer dans les instances ad hoc pour que les positions française et européenne s’inscrivent dans une démarche plus conforme à un monde multipolaire au service des citoyens. Des scénarios pour un Internet du futur sont également décrits.
Myriam Quemener
- Auteur de “cybermenaces , entreprises , internautes”( Ed Economica) et” Etablissements financiers et cyberfraudes”( Ed RB),
- Co auteur avec Yves Charpenel , premier avocat général à la Cour de cassation de “ Cybercriminalité , droit pénal appliqué (Ed Economica)
- Avec Jean Paul Pinte de “ cybersécurité des acteurs économiques : réponses stratégiques et juridiques “ Hermès Lavoisier 2012
- Elle participe à de nombreuses conférences et colloques en France et à l’étranger sur la cybersécurité et la cybercriminalité.
- Membre de la commission parlementaire sur le numérique depuis le 11 juin 2014
Jean-Pierre Corniou
Enarque, ancien DSI d’entreprises industrielles comme Renault, ancien président du Cigref (Club informatique des grandes entreprises françaises), ancien Président d’EDS Consulting et chantre de la gouvernance en France, Jean-Pierre Corniou est aujourd’hui directeur général adjoint de SIA-Conseil.
“CES 2018, au cœur de la société de la donnée” : Rendre compte simplement du CES devient une tâche impossible tant cet événement mondial couvre désormais tous les aspects de la vie contemporaine. Y détecter les innovations les plus frappantes est complexe car l’évolution de la société numérique ne se fait plus par des percées sur les objets, mais par nappes d’interactions. On peut aussi tenter d’appréhender l’ampleur du CES par des chiffres sur des paramètres physiques : probablement cette année, autour de 180 000 visiteurs, 250 000 m2 de surfaces d’exposition, 4 000 produits nouveaux, 7 000 journalistes, des centaines de conférences. Mais cette abondance de chiffres impressionnants ne suffit pas à illustrer ce qu’est vraiment devenu le CES. A l’origine marché consacré à l’électronique grand public aux Etats-Unis, le CES, qui a perdu en 2016 l’appellation « consumer », est en effet devenu au fil des ans la plus grande manifestation mondiale dédiée au cœur de l’économie du XXIe siècle, c’est-à-dire la production et l’exploitation des données.
Julien Nocetti
Au sein du Centre Russie/NEI, ses recherches portent sur la politique étrangère russe, tout particulièrement au Moyen-Orient. Il est également spécialiste de l’Internet russe, un sujet auquel il a consacré de nombreuses publications (interactions Etat-société sur le Web, approche des autorités en matière de cyber-sécurité et de guerre de l’information). Sur l’ensemble de ces problématiques, il participe régulièrement à des conférences internationales et publie des commentaires dans la presse française et internationale.
En outre, il conduit des recherches sur les effets de l’irruption de l’Internet en politique internationale. A ce titre, il a consacré des travaux sur les thèmes de la gouvernance de l’Internet, de la cyber-conflictualité et de la diplomatie américaine du numérique.
Source: www.ifri.org